L’artiste
LUCIE SENTJENS (Bruxelles 1959)
 
Sculpteur, diplomée de la cambre en 1982 à l'atelier de Rik Poot.
Suis les cours du soir en peinture à Uccle avec Arié Mandelbaum et à Etterbeek avec Jacques Muller.(1983)
Sujets de prédilection: "La femme " et "le Cheval"
L'une de ses création, le cheval "Grégala" (commande d'état) se trouve à l'entrée de l'hippodrome de Boitfort.
Au delà d'un savoir et d'une maîtrise exceptionnels L.S. évoque puissamment le mouvement intérieur,
la sauvagerie élégante d'un galop ou la sensualité contemplative des femmes par une gestuelle de la trace, et, l'intuition violente de l'instant capté.
 
Dans la presse: "par l'effort physique et le talent, elle s'est imposée comme sculpteur à par entière, quand l.Sentjens évoque l'acte de création, elle en parle comme d'une quête, d'un dialogue avec le monde, elle se perçoit comme une poussière dans l'univers participant à un tout."
(Axelle 79 ,2005)
 
Elle développe par ailleurs un important travail sur cuivre martelé interrogeant la face humaine et ses masques; ainsi qu'une recherche quasi calligraphique à l'encre et au pinceau: une quête de fluidité immobile.
 
Lucie Sentjens est Professeur à l'école des arts d'Ixelles depuis 1983.
 
 
 
Prix Godecharles(1982)
Prix de la fondation belge de la vocation(1982)
premier prix à chypre UFCSI
 
 
 
galerie Hugo Goderris Furnes(1981)
galerie Delta Bruxelles(1984)
musée communal Ixelles(1985)
Mons Grand Hornu(1985)
galerie Bortier Bruxelles(1985)
UFCSI/Chypre et Istambul(1992)
galerie Damasquine Bruxelles(1993)
exposition d'art animalier Schaerbeek (1997)
Monaco(1998)
coups de coeur à Thomas Owen(1998)
galerie Tempéra Bruxelles(1998)
exposition animalière Sainte Lucie (France 1998)
galerie Argo knokke le zout(1999)
galerie "T" Middelbourg(Hollande 2002)
atelier "t veentje" Bredevoort(Hollande 2005)
maison communale Ixelles (2005)
Christine de Cuyper art gallerie (2006)
 
 
 
Coll.état."Grégala"(hippodrome de boitfort)
"Lucie Sentjens aurait dû être un garçon", pensais je quand je la voyais sculpter, forger, souder et polir dans l'atelier de la Cambre. Toute confrontation verbale à propos de son travail était impossible. Trébuchant sur les mots, dans des phrases courtes et impénétrables, elle déchargeait ses émotions sans que je puisse en saisir le sens. Mais d'autant plus direct était le résultat de son activité. Au premier coup d'oeil, on reconnaissait une sculpture signée Sentjens.
 
Un style direct, staccato, porté par des connaissances professionnelles précises. Souvent, je me suis intérrogé sur la raison pourquoi, en ce siècle de performances techniques de génie, tant d'artistes font peu de cas de l'abc de leur métier.
 
Nous savons bien que l'art doit dépasser la technique, mais négliger la technique est comme se défaire en même temps du bon et du mauvais.
 
Espèrons que les derniers passionné du "feu sacré" ne disparaissent pas dans le laminoir de cette époque cynique et matérialiste.
 
 
Rik Poot